Les Français ont finalement droit à une bonne nouvelle après des semaines qui n’étaient pas une partie de plaisir. C’est confirmé, 8 foyers sur 10 seront exonérés de taxe d’habitation à compter cette année 2020. Quant aux 20 %, il faut encore attendre jusqu’à 2023 pour pouvoir profiter de cette suppression. À noter que cette loi concerne uniquement la résidence principale. Les logements vacants et les résidences secondaires restent donc taxés.
Une suppression de taxe pour les foyers français
En 2018, les ménages avaient déjà le privilège d’un allègement de leur taxe d’habitation. Une réduction de 30 % a été en effet mise en vigueur pour les résidences principales. L’année 2019, cette réduction a été augmentée à 65 % et cette année, les foyers ne paieront plus de taxes.
Cependant, il faut préciser pour éviter toutes sortes de confusion que cette réduction n’a pas encore touchée tous les foyers. En effet, 20 % de ménages doivent encore attendre jusqu’en 2023 pour profiter pleinement de cet allègement. À noter que ces restants sont surtout les foyers les plus aisés qui peuvent encore assumer les taxes pendant une durée de 3 ans.
Selon le gouvernement, cette réforme permettra aux foyers d’éviter les fins de mois difficiles.
Maintien de la taxe pour les autres logements
Le but du gouvernement en supprimant petit à petit les taxes d’habitation, c’est d’alléger les charges de chaque foyer. C’est pour cela que la réforme privilégie surtout les foyers modestes. C’est pour cela que la suppression concerne uniquement les résidences principales.
Dans ces cas, les particuliers ayant investi dans un bien locatif doivent toujours payer les taxes d’habitation du logement ne question. Cela en va de même pour les résidences secondaires ainsi que les autres logements vacants. En ce qui concerne leur résidence principale, ils pourront également profiter de la suppression.
Focus sur la taxe des logements vacants
Selon la reforme, les taxes révélées sur les logements vacants ou TLV ainsi que la majoration de taxes d’habitation pour les résidences qui ne font pas l’objet d’habitation principale seront maintenues. Cela concerne surtout les logements en zone tendue ainsi que la taxe d’habitation hors zone tendue.
Cependant, de nouvelles valeurs locatives seront appliquées à partir du 1er janvier 2026. Pour le moment, c’est la réforme mise en vigueur qui encadre la taxation.